Yori. Mon nom est Yori et je ne sais même pas pourquoi je vous parle. Sûrement parce qu'on m'oblige à me présenter avant de commencer réellement ma petite vie. Comme tout modifié qui se respecte, je possède un don et un handicap. Tous les deux me dérangent, bien que mon don, je l'avoue, m'amuse et me rend la vie très longue. En effet, mon corps ne vieillit pas aussi vite qu'un corps normal. En effet, enfant, j'avais toujours l'air plus enfantin que les autres, en grandissant, tout ceci a changé et ainsi, j'ai l'air d'avoir mon âge, mais d'après mon père, ce n'est qu'une passade. Je ne donne jamais mon vrai âge. Je l'oublie en faîte. Je ne fête jamais mes anniversaires, alors je pense que d'ici quelques années, j'oublierai complètement quel âge véritable j'ai. Il est vrai que ce don m'exaspère. Ne pas pouvoir vieillir aussi vite que les autres, c'est déstabilisant, surtout lorsqu'on est plus petit. Allez vous retrouver en première année au collège avec la bouille d'un enfant de six ans et après on en reparla, O.K? Ça m'a toujours fait peur. Les autres ne m'approchaient pas vraiment, vu que je faisais plus jeune que mon âge, mais en grandissant, j'ai trouvé que ça pouvait m'apporter beaucoup. Du genre à faire vingt-cinq ans à trente ans passé bas...C'est trop la classe quoi!
En revanche, mon handicap me donne parfois envie de mourir. Quelques fois, ce n'est que de petits étourdissements. Avoir la tête qui tourne n'est pas vraiment un handicap jusqu'à-ce qu'on tombe dans les pommes au travail. C'est pour ça que j'ai mis du temps à trouvé un job qui paye plutôt bien sans qu'on me vire parce que je m’évanouis trop souvent. Il m'arrive aussi parfois de tomber comme ça, hop! D'un coup, je ne sens plus mes jambes. On pourrait croire que ça n'arrive qu'aux autres, aux personnes qui n'ont pas assez de sang dans leur organisme, mais j'ai beau avoir tout le sang qu'il me faut, mon handicap ne semble pas vouloir partir, il reste accroché à moi un chewingum accroché en dessous d'une table de cours.



Imaginez un homme se prenant pour dieu, quelqu'un avec des airs de gamins, modifié et asiatique anglo-coréen, sur de lui, joueur et gourmand. Vous voyez de qui je parle? Et bien cette personne, c'est moi, ou plutôt, c'était moi. En effet, avant, j'étais ainsi. Un gosse qui se prenait pour le centre du monde car j'avais des parents beaucoup trop gentils, mais depuis quelques temps, j'ai changé, et c'est le cas de le dire!
Je suis un gentleman très galant et malgré mon regard ténébreux et froid, je suis quelqu'un d'attentif et de d’attentionné. Je n'aime pas voir mes amis ou mes proches pleurer, et ça, c'est bien une chose qui m'insupporte. Je déteste les hypocrites et les manipulateurs, bien que je le suis quelques fois. Pour moi, on ne peut pas vivre dans ce monde sans être un temps soit peu méchant et ce fait à été vérifié plusieurs par moi et moi seul. Je sais que je peux paraître sure de moi lorsque je dis ça, mais nous avons tous notre propre façon de pensée, ne? Je suis, et ce depuis que mon frère m'évite, méchant, sadique, égocentrique et froid avec pas mal de personnes. S'il y a bien une personne en qui j'ai confiance, c'est bien en lui, alors le voir s'éloigner de moi et me demander de ne pas l'approcher, c'est vraiment choquant et je suis très sensible sur ce côté là. En revanche, je suis très rusé, dans mon groupe d'ami, c'était toujours moi qui montait les plans contre nos ennemis et c'est moi aussi que lance la première pierre sur les autres. Je suis aussi quelque peu moqueur, franc et impulsif envers les personnes qui me détestent ou que je déteste. Je m'énerve très facilement et lorsque mes ennemis me font quelque chose, je le retiens, ce qui fait de moi quelqu'un d'extrêmement rancunier, très arrogant et sans joie. Je suis aussi très persévérant, intelligent et rusé, toujours entrain de faire ce que je veut, sans jamais me faire dicter par quelqu'un. C'est vrai, à me décrire comme ça, on dirait un salaud, mais je le suis seulement avec mes ennemis. En temps normal, je suis souriant, adorable, câlin, gourmand, gentil, attentionné. J'adore préoccupé des autres et j'avoue avoir une certaine attention pour les enfants. J'veux troooooooop en avoir (rire). Non sérieux. Ce serait trop mignon de voir une mini bouille de moi en train de courir partout.
Ce que je pense de Seiya ensuite? Et bien...Je pense pouvoir bien m'entendre avec les gens qui ont le même problème que moi. C'est à dire les modifiés. En revanche, je hais les personnes qui nous détestent. Comme si nous avions choisie d'être ce que nous sommes. Comme si nous avions tué pour avoir ce que nous avons, non mais sérieux! Pour qui se prennent les êtres humains normaux? Comme si une simple différence pouvait faire un tout ou rien? Et je suis sur que si je disais mon don, beaucoup serait près à tuer pour vieillir moins vite qu'à la normale. Je pourrai vivre plus longtemps pour voir ces abrutis s'entretuer, c'est déjà ça de distrayant.
Ensuite viennent les choses à savoir sur moi :
♣Je parle pendant mon sommeil ♣ Je ne dors que cinq heures par nuit et suis toujours en pleine forme ♣ Je peux boire plus de dix verres sans être bourré ♣ J'adore faire rire les autres ♣ J'ai une certaine manie de toujours faire craquer mes doigts ♣ Je bois au moins deux litres d'eau chaque jour ♣ J'ai peur des abeilles ♣ Je chante sous la douche ♣ J'aime bien faire semblant d'être sensible ♣ Je dis souvent des choses stupides ♣ J'ai toujours à manger sur moi ♣ Je descend et monte les escaliers en faisant semblant de voler (ouiiii comme Yamapi dans NWP xD) ♣ Je fais des concours de rots avec mon frère (enfin...Quand il me parlait encore ^^) ♣ Je déteste les jeux de sociétés ♣ J'ai horreur du chocolat ♣ Je ne mangerai jamais d'agneau, je sais pas, c'est comme ça, c'est psychologique ♣ Je n'aime pas Da Vinci ♣ Je lis au moins un livre par semaine ♣ Je passe ma vie à dessiner ♣ J'écoute souvent de la musique ♣



Je ne me rappelle pas de ma naissance. De toute façon, qui pourrait s'en rappeler? Être un bambin, c'est bien. Personne ne nous dicte quoi faire, le bambin, c'est le roi. Il mange, boit, dort. Il pleure pour qu'on s'occupe de lui, pour que le dorlote et il ne fait rien lui même. Si seulement j'avais pu resté un bébé pendant cent ans avant de commencé à vieillir, je crois que j'aurai apprécier la vie bien plus qu'aujourd'hui je ne l'apprécie. Je sais comment je suis né. Comment? Grâce à l'agenda de ma mère. Elle y marquait toutes ses journées, et elle me l'a donné le jour où elle devait se faire opérer de son cancer, elle qui avait la santé si fragile et qui avait faillit mourir en nous donnant naissance, à moi et Jun.

« Hier soir, nous nous sommes rendus à l'hôpital, moi et Ren. J'ai perdu les eaux tard dans la nuit et cela nous a réveillé directement. J'avais peur, peur de mourir. Les médecins pensaient que je ne survivrai pas à l'accouchement de mes deux faux-jumeaux, et pourtant, je suis encore bel et bien là. Jun et Yori sont né à deux minutes d'intervalles. Jun le premier. Yori le deuxième. Ils sont tellement beaux. Ce sont mes fils, ma progéniture, et je me demande comme j'ai fait pour ne pas les tenir plus tôt dans mes bras. Ils sont tellement adorable. Pourtant, une chose me tracasse...Seront-ils comme nous? Nous qui sommes des modifiés de Seiya? Je n'espère pas qu'ils le seront. J'ai peur pour eux...Et si tout se passait mal? Je ne pourrai pas le supporter... »

J'ai lu ceci lorsque j'étais dans le train, en direction de Seiya. La ville originaire des parents de mon père. Eux qui étaient là lorsqu'il y a eu l'incident de...Je ne préfère pas en parler. En faîte, toute ma vie se base sur les écrits de ma mère, elle qui a conté toute sa vie par peur d'être un jour oublié de ses fils, de sa propre famille. Mon père l'a oublié. Je le vois à sa façon d'être. Elle nous a quitté il y a un an et pourtant, j'ai l'impression que c'était il y a quelques jours à peine. Jun aussi le vit durement, je le lis en lui. Nous ne sommes pas jumeaux pour rien après tout.

« Jun semble avoir l'âge d'un enfant de deux ans. J'ai peur...Il n'est pas normal. Je n'ai pas peur de lui, mais peur de son handicap, quel est-il? Est-il comme son père? Va-t-il perdre la parole comme lui? Je n'ose même pas l'imaginé. Qu'est-ce qu'un enfant sans bavardages par-ci par-là? Et que pensera son frère dans ce cas-ci?Où alors aura-t-il la santé aussi fragile que la mienne? Et si Jun l'est...Yori l'est aussi? Si seulement quelqu'un pouvait répondre à mes questions...»

Non, Jun n'a jamais perdu sa voix. En revanche, il ne contrôlait pas lorsqu'il s'endormait. Lorsque c'était en classe, je m'occupais de le réveillé, m'excusant pour lui, pour éviter qu'il se fasse gronder, c'est vrai que lorsque nous étions enfant, les gens nous confondaient, mais en grandissant, nos deux visages se sont montrés différents, comme de vrais faux-jumeaux que nous étions. Puis est venu le jour où l'on a compris que je n'étais pas comme tout le monde, moi aussi. Vous ne pouvez pas vraiment vous imaginez tous les calvaires qu'il a du supporter en ayant la taille d'un gosse de deux ans à l'âge de six ans, j'étais toujours avec lui.

« Yori est rentré au collège aujourd'hui. Je me demande comme ça s'est passé. Je ne m'inquiète par pour Jun, il a toujours été doué pour se faire des amis. Mais Yori...On dirait un enfant de six ans, son frère lui, semble être un peu plus âgé, mais il reste néanmoins un modifié, mais il a de la chance d'être souriant et très ouvert. Ça me fait presque peur. Il semble ne pas trop le vivre mal, mais au collège, les moralités changent, sera-t-il les supportés? Je me souviens que moi, lorsque j'étais comme eux...Je le vivais mal, alors ils ne font sûrement pas exception. »

Deux heures après ma rentrée, l'infirmière de l'école l'a appelé pour lui dire que je m'étais évanoui en pleins cours de maths. C'était la cinquième fois du mois. On ne pouvait plus vraiment se mentir. Moi aussi...J'étais "différent". J'avais quelque peu honte de moi, je l'avoue, mais Jun était là. Il m'aida un peu à supporter le fait que je ne vieillissais pas comme tout le monde, pas comme lui. C'était sûrement le pourquoi du comment on ne se ressemblait plus autant.

« Mes deux fils ont bien grandi. Cela fait presque cinq ans que je n'ai pas écrit dans ce livre. Jun et Yori vont sur leur seize ans après-en. Et même si Yori ressemble à un adolescent de douze ans, il n'en reste pas moins un adolescent de seize années d'existence. Il semble s'en contre ficher, mais je suis sa mère, et je ne suis pas idiote, je sais lorsque mes fils vont mal. »

Ma mère pensait vraiment que je n'allais pas bien, mais moi, j'adorai le fait d'être chouchouté par les filles au lycée, le fait que les profs soient moins sévères avec moi car on faisait toujours passé mon don pour un problème de santé et ils y croyaient tous. Tout ceci dura encore quelques années avant que notre mère ne nous dise qu'elle avait un cancer. Elle qui était souvent malade, là, c'était la totale. Pendant deux ans, Jun, moi et notre père avons pris soin d'elle avant de la voir s'éteindre à tout jamais. Mon père a survécu à sa mort, mais Jun et moi avons changé depuis, nous avons presque muri trop vite. Et désormais, nous sommes assez adultes pour nous dire que c'est la vie.

Par les pouvoirs du Secrétaire, je te valide !

Moi, cela me va ^^ ! Donc je te valide ~ Bonne chance pour la suite et surtout, amuse-toi mon petit ~